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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 05:40

Vivre l'instant présent, c'est la capacité à jouir de la plénitude de la vie éternelle dans la banalité des jours.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 06:50

  La poésie est inutile , c'est pourquoi elle est nécessaire

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 06:43

La bonté, la beauté et la vérité furent les idéaux qui ont illuminé ma route et qui, jour après jour, m'ont redonné le courage d'affronter la vie.

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 05:00

1deCouve EDC186 triNum 044 B

 

Quand on est dans le monde

Prisonnier des jours qui se suivent,

Quand on est pris dans cette guerre sans pitié,

On ne pense jamais que l’Amour, le seul, existe.

On ne prend  pas le temps. Et puis, et puis…

Un jour, on est couché dans un lit

Auprès de la seule femme qu’on n’ait jamais aimée

Et tout le reste a disparu, à jamais.

Les jeux périlleux du monde se sont déroulés

Dans une autre vie, ailleurs.

On ne veut plus les connaître.

On ne peut plus les revoir.

Adieu mensonges vains, adieu semblants, adieux combats !

Ce seul lit est le désert et c’est l’oasis.

C’est la mer des sables et l’océan des eaux.

Et elle est plus belle, rafraichissante et douce

Que les caravaniers ne l’avaient dit,

Que ne l’espéraient les marins.

Nous nous mettons à vivre

A l’abri d’un monde ou nous mourions

Inexorablement jour après jour,

Ou, moi, du moins, je mourais ;

Elle pose sa tête sur mon épaule

Les lèvres posées sur mon cou

Et caresse mes cheveux.

Quarante- huit heures  pour changer une vie

Ce n’est pas long, c’est très court.

Crois-tu qu’il y aura beaucoup de jours ?

Demande-t-elle …

Un brasier dont la flamme naît

D’aussi loin que la nôtre,

Dans les sourdes braises du cœur,

Ce brasier, sans fin ni cesse

Au moindre souffle d’air se ranime.

Puis nous nous endormons, la main dans la main

Ce qui double la profondeur du repos

Car les courants magnétiques

D’elle et de soi, par les paumes des mains

S’échangent et s’additionnent.

Quand on dort ainsi, quand on dort enfin,

Dans ce monde ou l’on n’avait jamais dormi

Quand on peut enfin déposer les armes

Et abandonner ses défenses,

Ce qu’on n’a jamais connu ni même imaginé,

L’étrange est qu’on ne s’étonne pas.

C’est naturel, c’est vrai,  c’est simple,

Alors que tout le reste était inextricable.

C’est évident, alors que tout était complexe.

Et l’on est à ce rendez-vous

Et à cause de l’espoir trop grand on le rate

Parce qu’on l’attendait depuis si longtemps.

La suite horizontale des jours

Parait-il reprend alors son cours…

Les jours viennent et s’en vont,

Je demeure, a dit Guillaume.

Ô temps, suspends ton vol

Lui a répondu Alphonse.

Et moi échoué comme un navire

Sur une île maintenant déserte.

Crois-tu qu’il y aura beaucoup de jours ?

Demande-t-il ?

Un brasier dont la flamme naît

D’aussi loin que la nôtre,

Dans les sourdes braises du cœur,

Ce brasier sans fin ni cesse

Au moindre souffle d’air se ranime.

Il brulera jusqu’à la fin de nos jours.

On se réveille alors la main dans la main

Ce qui double l’intensité de la vie

Dans un matin éclaboussé de délivrance

Car les courants magnétiques

S’échangent et s’additionnent.

Quand on s’éveille ainsi,

Quand on s’éveille enfin,

Dans cette vie où l’on ne s’était jamais éveillé

Quand on peut enfin laisser couler les larmes

De la seule joie et abandonner son chagrin,  

Ce qu’on n’a jamais connu ni même imaginé,

L’étrange est qu’on ne s’étonne pas.

C’est naturel, c’est vrai, c’est simple,

Alors que tout le reste était inextricable,

C’est évident alors que tout était complexe

Et l’on est au seul rendez-vous

Même si on ne l’attendait plus,

Car il n’est pas trop tard.

La suite verticale des jours

Reprend alors enfin son cours…

Je pose ma tête sur son épaule

Les lèvres posées contre son cou

Et je caresse ses cheveux…

 

Copyright LE NOUVEL ATHANOR 2011 . Disponible sur la boutique en ligne de l'éditeur www.lenouvelathanor.com  

 

 

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 15:01

La vérité est un kaléidoscope dont chacun ne posséde qu'un fragment d'une seule couleur .

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:19

Sois comme un promontoire sur lequel les flots viennent se briser

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 05:52

La vérité ne se donne à voir que dans un miroir. Dommage qu'il soit parfois déformant.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 09:42

Couv-pollen-des-jours.jpg

 

..." J'en appelle à vous Nobles voyageurs

      Qui traversez l'espace et le temps

      Moi qui suis un arbre qui marche

      Dont les racines sont dans le ciel

      Je m'en remets à vous Merlin et Mélusine

      Et vous, mes semblables, que la poésie vous garde..."

 

Extrait de la préface de Robert Misrahi :

 

" En mettant ainsi en oeuvre le double mouvement de l'intelligence et du désir, Jacques Viallebesset réalise en une forme totalement singulière la tâche de la poésie elle-même : changer la vie en l'ouvrant à la joie".

 

Que la poésie vous garde... 

JV

 

 

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 06:21

Je suis le lion mourant, superbe et solitaire,

Que la chasse poursuit jusque sur son rocher;

Je suis le lis brisé, out couvert de poussière

Par l'orage et les vents, et que d'un pied vulgaire

Foulent la chèvre errante et l'ignoranrt berger.

 

Je suis l'aigle hardi, qui voit crouler son aire

Dans l'horrible tourmente et qui d'un plus haut lieu

Que celui des éclairs écoute le tonnerre;

Exilé de trop haut pour jeter à la terre

De ces pleurs indognés que dessèche le feu.

 

Merci car vous m'avez fait horreur de la terre

J'ai trouvé pour vous fuir la route de l'azur.

Peu m'importent vos bruits, votre folle colère

Je vois,bien loin de vous, une halange entière

De fiers réformateurs, au front superbe et pur.

 

Leur rêve est le mien même; il est grand et sublime

Je vais à travers tout! Leurs coeurs sont généreux

Et les votres sont froids; je m'en vais à la cime

Autour de vous toujours tout est nuit et crime

Je m'en vais pour combattre et mourir avec eux.

 

Louise Michel, 1862

 

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 08:54

La poésie est la parole vivifiante à partir de laquelle on peut rebâtir et reconstruire.

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Présentation

  • : L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset
  • : VIVRE POETIQUEMENT, L'AMOUR VRAI, LA JOIE D'ETRE sont les trois facettes d'une seule et même chose qui se nomme: ETRE et ne pas seulement exister. Lorsqu'on vit poétiquement, forcément, ça laisse des traces....
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